Haïti, le choix entre la mort, la fuite ou la révolution

L’effondrement de l’état, l’anarchie et le chaos jettent le pays dans la misère la plus profonde.
On se demande souvent si la population haïtienne peut faire face à cette situation de violence sourde et soudaine qui s’installe dans le pays.

Ladite population continue de se battre pour sa survie dans une économie de subsistance. Les Haitiens s’y adaptent comme ils s’adaptent facilement à toutes les situations. C’est un peuple dont l’héroisme dépasse tout commentaire avec une résilience à toute épreuve.
C’est en ce sens que l’intellectuel rivenordais, Jean Price Mars, l’auteur de “Ainsi parla l’Oncle”, a fait une observation magistrale quand il disait: ” l’Haitien est un peuple qui chante ,et qui souffre, qui peine et qui rit, un peuple qui rit, qui danse et se résigne”.

Malgré les violences de toutes sortes faites sur les Haïtiens, politiques, économiques, socioculturelles, ils résistent et subsistent encore. La précarité générale à laquelle la population fait face quotidiennement, sa situation d’insécurité liée à sa condition de misère noire et des déconvenues politiciennes sont, entre autres, autant de difficultés qui pourraient la submerger. N’est ce pas une euphémisation de la mort du peuple haitien? Pas un jour sans des cas de kidnapping, des cas de vols, de viols, pas un mois sans un massacre.

Les citoyens sont victimes en Permanence. On ne fait que constater l’absence totale de l’Etat. Le pays est plongé dans l’incertitude absolue.
Haïti est devenue un pays où la mort est plus évidente que la vie, où la population ne fait que subsister.

La population haïtienne n’a qu’à choisir entre la mort, la fuite ou la révolution.
La révolution n’est-elle pas le meilleur choix pour la nouvelle Haïti?

Nou tout pa ka mouri,
Nou tout pa ka kouri,
Ayiti paka peri.
Fòk Ayiti souri!

Ruben Isma

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